Jusqu’ici Step by Steppe a posé ses imprimantes et distribué ses appareils photos tantôt dans de petites villes, des villages reculés ; fait travailler des artistes, des orphelins, des enfants particulièrement pauvres. Jamais l’expédition n’avait encore donné l’opportunité à des handicapés de s’exprimer en images. On nous avait suggéré de travailler dans une prison. L’idée nous paraissait excellente ; le regard d’un enfant enfermé devait forcément nous interpeller et nous apprendre sur nous-même et notre liberté supposée. Faute d’autorisation, l’affaire n’a pu se faire. Qu’importe, c’est le regard d’enfants diminués, soit intellectuellement, soit physiquement qui nous est offert à Tashkent, avec les enfants de l’association Umidvorlik, Vivre avec l’espoir.